L'épopée d'Aspa-Hana

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Aspa-Hana, juste après avoir offert au lecteur la sève de la vie du conte avec ses paroles : A la fin, en frôlant les ombres mon homme est sorti des ténèbres. Il a tourné les yeux vers la clarté de son âme et y a contemplé l’univers tout entier hurle Et, le silence fut. 

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Auteur : Feyza Zaim

Aspa-Hana, juste après avoir offert au lecteur la sève de la vie du conte avec ses paroles : A la fin, en frôlant les ombres mon homme est sorti des ténèbres. Il a tourné les yeux vers la clarté de son âme et y a contemplé l’univers tout entier hurle Et, le silence fut. Ah, ce moment de silence ! Ce silence qui vint s’installer ! Elle réagit, avec ce cri, à ses hommes qui, de nouveau, sont devenus des coquilles vides, fragiles, rayables, cassables. Et ce cri n’ est autre qu’ une lamentation de la subordination de l’ humanité, de son passage de l’ illumination intérieure à un culte d’ adoration extérieure, à sa soumission. Chez Aspa-Hana, la naissance est associée au feu, elle arrive en jaillissant des profondeurs des terres de son père, des profondeurs de la montagne  et le père prend sa colère pour la sienne. Et la cendre s’ associe à la couleur du teint de ses hommes. Noire n'était pas sa couleur. Elle était d'une morne blancheur, couleur de cendre. Terne comme le teint, les cheveux, les sourcils, les cils de mes hommes. A ce stade, l'homme est la nature même, la naissance et la mort ne sont que des mouvements muets de la nature. La cendre est la peau. Et la peau est la cendre : il n’y a pas de « comme » dans la nature. Dans son récit poétique, Aspa-Hana nous invite à réinventer ce premier univers si longtemps perdu, à regarder à nouveau  cet univers limpide et authentique où l’homme ne s’était pas encore déconnecté de sa véritable nature et où l’eau, le feu et le vent lui étaient frères. Alova 

Ed. Gita